Henri Thomasson - www.risonanze.me

Mr. Henri Thomasson

ritaglio da "Risonanze"

CONSCIENCE

Son essence est mystère
son usage est sans nom
livrée aux défricheurs de schismes fertile comme le jour
et quittant la terre étrangère la voici montant aux lèvres de l’esprit.
Au dédale des questions
lui prend la fièvre de l’éveil substituée au nonchalant
vautré dans le répit des heures de sieste elle s’ouvre invariable
au futur en liberté
Des limbes où elle sommeille l’aurore arme les puissances du présent
ô conscience sois celle
pour qui le coeur distille l’amour déserté.

dal libro “UMBRIA, Terra di Magie”

(di HENRI THOMASSON )

AU CLAIR DES MOTS

Regards du soir brillants de lumière oracles muets à l’oeuvre

vers les convoitises de l’esprit paroles substituées

qu’aliène le poids des obscures substances lourdes derrière le clair des mots.

Des instants élus affleurent de la conscience secouant leur pollen

sur mes songes et mes clameurs.

L’oeil encagé d’azur s’entr’ouvre sur des pensées

que je n’eus osé taire et délivre l’offrande d’une unité perdue.

Dire les mots de lumière qui m’habitent et leur incantation …

et leur inclusion dans de claires images c’est purifier l’imaginaire

à la verticale de mon impatience et dresser un perpétuel présent …

Comme un sommeil d’enfant.

dal libro “UMBRIA, Terra di Magie”

(di HENRI THOMASSON)

MORT ET VÉRITÉ

Connaissez-vous la vérité des Sages?
Celui qui la détient n’en connait point l’usage
il n’en cherche le poids ni dans la pensée
ni dans les mots qui la disent
choses nouées, défaites seulement
par qui les connait vives
c’est par le noeud seul qu’on accède
aux portes de la permanence.
Morte je te veux libre dans la coutume des aїeux,
et paisible comme aile dans le vent
ayant forme et mesure
où s’appuyer.
Atomes, dauphins de la matière faussement inerte
vous descendez quotidiennement
au coeur de notre vie
la châtiant et nourrissant.
L’esprit achoppe contre la molécule
les larmes sont taries.
Riveraine de la mort sans aspect
ma faim se prépare aux lumières promises.
J’aspire à m’émouvoir
et pourtant
je n’ai en patrimoine que la mort.